Y a t-il un rapport entre vitalité et lumière ?

Somaire :

1. Qu’est-ce que la vitalité
2. Comment apprécier le degré de vitalité d’une substance?
3. Lumière cohérente, lumière non cohérente
4. Les êtres vivants sont en mesure d’absorber, de retenir, d’échanger des lumières cohérentes
5. Rétention de la lumière dans les cellules
6. Une autre vision du monde

La question posée par le titre de cet article peut surprendre. Et pourtant, que ce soit sous un angle spirituel ou un angle scientifique comme nous allons le voir, des éléments de réponse accréditent ce rapprochement. Nous verrons tout d’abord comment on peut définir la vitalité. Nous verrons ensuite comment les travaux du physicien Fritz Albert POPP démontrent que qualité, vitalité des systèmes vivants, des aliments sont liées à leur capacité de rétention de lumière solaire.

1. Qu’est-ce que la vitalité?

Dans la perspective qui nous intéresse ici toute chose provient de la vie universelle. C’est la vie qui crée la matière, c’est la vie qui la transforme pour les besoins de l’évolution. La vitalité (voir figure 1) est le résultat, l’effet de l’action de la vie sur la matière.

 

figure 1.

 

Elle a, dans toutes les cultures, la même signification que l’âme des chose, que la lumière spirituelle qui imprègne tout être de la nature. C’est la raison pour laquelle, dans beaucoup de textes sacrés, il est dit que la lumière est la véritable substance (substance: ce qui se tient en dessous). Le corps de vitalité de l’homme est souvent présenté comme un lacis, un réseau de filets de lumière
dorée. Vitalité, âme, lumière, sont des termes synonymes.

Arrêtons nous sur cette double polarité de la vitalité. Il y a un aspect matériel de la vitalité symbolisé par le signe (-). Il y a, en elle, un aspect plus subtil, plus impondérable représenté par le signe (+). Nous appellerons vitalité physique la première, vitalité pranique la seconde. Pranique par référence au prana des cultures orientales ou énergie vitale. Les deux aspects sont intimement liés pour exprimer la vitalité d’un individu, d’un aliment, d’une eau. La vitalité physique est liée à la forme, à la structure des choses, à la composition harmonieuse en différentes molécules organiques, sels minéraux, etc. Elle peut être appréciée par l’organisation électromagnétique de la matière et donc décelée par les techniques mises au point par la physique ou la chimie d’aujourd’hui. Toute altération de cette structuration, de cette organisation électromagnétique hautement cohérente, par la présence de substances étrangères, par des traitements divers entraînent des pertes de contact avec la vitalité pranique et donc diminuent la « qualité » du produit considéré. A l’inverse, il est possible de stimuler cette vitalité pranique et donc d’accroître la qualité. Les préparations bio dynamiques, les techniques de dynamisation de l’eau, les dilutions homéopathiques représentent quelques exemples de stimulation de la vitalité pranique. Ce ne sont pas de simples « techniques » comme on l’entend au sens habituel du terme en technologie scientifique. Leur impact est étroitement dépendant de l’état de vitalité de l’opérateur et de la conscience qu’il a du phénomène qu’il met en œuvre. L’adage « l’énergie suit la pensée » est fondamental dans cette activité opérative.

2. Comment apprécier le degré de vitalité d’une substance?

Cela revient à apprécier l’incidence de la vitalité pranique sur la vitalité physique de la substance. La cristallisation sensible en est un exemple. Elle est délicate à mettre en œuvre. Elle demande une longue expérience. Technique plus qualitative que quantitative, elle exige, à notre avis, d’ être corrélée avec une autre technique, si l’on veut avoir un minimum de garantie scientifique. Une méthode quantitative a été mise au point par Louis Claude VINCENT. En mesurant trois paramètres physico-chimiques ( pH, rH2 résistivité) on peut déterminer un facteur énergétique qui est un indice de qualité.Il est excellent pour l’eau, pour les milieux physiologiques. Il ne semble pas convenir pour apprécier la qualité d’un vin, par exemple.

Fonder une appréciation de la qualité sur une rétention de lumière, donc de photons de lumière visible et ultraviolette, comme nous allons le voir, n’avait encore jamais été envisagé. Chacun sait l’importance de la lumière solaire dans la nature. Dans la conception actuelle, cette lumière nous apporte l’énergie pour construire, à partir du gaz carbonique et de l’eau, les matières indispensables à notre alimentation. C’est le fameux processus de photosynthèse. Derrière la matière que nous consommons il y a de la lumière. Notre alimentation est de la lumière condensée.

Si nous étendons notre propos à tous les rayonnements électromagnétiques, depuis les rayons hautement énergétiques jusqu’aux ondes radio peu énergétiques, en passant par le spectre visible, on constate que les transformations matière lumière sont fréquents. Les physiciens du CERN savent convertir (à de très hautes énergies) les photons en matière et antimatière sous forme d’électrons et de positrons. A des températures voisines du zéro absolu (-273° C), la matière n’existe plus, elle n’est plus qu’onde électromagnétique, donc lumière. La matière elle même ( les électrons, les neutrons, voire des atomes entiers) peut se comporter comme la lumière et donner des franges d’interférence.

3. Lumière cohérente, lumière non cohérente

La compréhension du travail de Fitz Albert POPP demande au préalable de faire une distinction entre ces deux types de lumière. La lumière d’une ampoule électrique ou d’un tube néon est une lumière non cohérente ou chaotique. Toute une série d’ondes s’y superposent. Elle nous éclaire, ou nous chauffe, mais n’est porteuse d’aucune information en terme de potentiel organisateur. I1 est admis par la science contemporaine que la lumière solaire est de nature non? cohérente, tout au moins dans une première approche, à notre échelle.

En revanche, une lumière cohérente est constituée d’ondes qui peuvent se superposer ou s’annuler, donnant lieu à ce qu’on appelle des franges d’interférence. Elle est harmonieuse. Un exemple en est la lumière laser inventée par la créativité humaine et découverte récemment dans les espaces intersidéraux. Elle est à la base du principe de l’holographie. Toute forme, une pomme, par exemple, éclairée convenablement par un jeu de lumière laser peut être convertie en franges d’interférences enregistrées sur une plaque photographique. La plaque, ou un fragment de cette plaque éclairé par un autre faisceau laser, donne une image tridimensionnelle virtuelle de la pomme. La forme initiale, la pomme, a donc été convertie en un jeu d’ondes électromagnétiques cohérentes. Ces ondes sont porteuses d’informations puisqu’elles restituent la forme initiale. On estime qu’un cm2 d’émulsion photographique peut contenir l’équivalent de cinquante bibles. La technologie des mémoires holographiques est en plein développement. Cette transformation, frange d’interférences- forme, suggéra au physicien David BOHM une hypothèse originale. Notre monde de formes ou monde déplié, expliqué ne serait que la projection holographique d’un monde implié ou impliqué. Le neurobiologiste PRIBRAM voit, quand à lui, le processus de mémoire comme un réseau d’ondes cohérentes dans l’environnement de notre cerveau. Ondes que ce dernier pourrait actualiser pour les besoins de notre comportement.

Cette notion de « cohérence » est universellement répandue. Il y a cohérence entre l’émetteur et le récepteur pour la transmission de l’information. Les cohérences temporelles sont représentées par tous les rythmes qui nous entourent. Des auteurs comme le physicien Roger PENROSE évoquent des phénomènes de cohérence quantique pour comprendre les rapports entre la conscience et le cerveau. La cohérence est certainement l’une des grandes propriétés de l’éther à l’interface éther- phase gazeuse.

4. Les êtres vivants sont en mesure d’absorber, de retenir, d’échanger des lumières cohérentes

Dans les années 1920, le chercheur soviétique Alexander GURWISCH avait montré que des effets biologiques à distance, de l’ordre de 5 à 10 cm, pouvaient être observés entre des radicelles d’oignon. Le rayonnement était dit mitogène car il augmentait la croissance cellulaire. Il était arrêté par le verre qui est étanche aux rayonnements ultra-violets. En revanche, le quartz, qui laisse passer les UV, ne l’affectait pas. Cette expérience montrait incontestablement que les systèmes biologiques sont capables d’échanger de l’information par le biais d’un rayonnement électromagnétique, et donc sans contact direct de molécule à molécule. Ces expériences furent reprises avec succès en 1971 par Denis GABOR, le prix Nobel de physique inventeur de l’holographie.

Depuis une vingtaine d’années, F.A. POPP a repris ces travaux et démontré l’existence de champs de lumière ultra tenue au sein du monde biologique. Cette lumière couvre l’ultra-violet et une partie du rayonnement visible. Ces lumières sont d’intensité très faible. L’appareil, mis au point pour les détecter et les mesurer, est sensible à la lumière d’un ver luisant à 10 km. Ces lumières -et c’est un point très important- sont cohérentes. Elles ne doivent pas en effet être confondues avec la chimioluminescence ou bioluminescence observées dans les systèmes cellulaires, ni avec les rayonnement chauds détectés dans l’environnement des êtres vivants. Dans ces cas là, il s’agit de rayonnements non-cohérents . Pour ces raisons, ces lumières ultra ténues sont dites « froides » et correspondent à des transmissions de photons sans perte d’énergie.

5. Rétention de la lumière dans les cellules

Les êtres vivants sont donc capables d’accumuler, d’échanger des lumières froides appelées bio photons. La rétention de ces lumières est un signe de vie. A la mort cellulaire, il y a émission de cette lumière. En présence de stress, de molécules étrangères à l’organisme, une partie de cette lumière est perdue. C’est le cas aussi des cellules cancéreuses qui retiennent beaucoup moins de lumière que les cellules normales. La rétention de lumière est donc un indice de vitalité.

Comment se fait l’accumulation de lumière froide par les systèmes vivants? Derrière ces phénomènes, il y aurait -c’est une hypothèse- des systèmes d’oscillateurs avec de multiples fréquences d’oscillations propres permettant ainsi l’accumulation de la lumière comme dans des résonateurs. Des expériences montrent que l’ADN chromosomique joue un tel rôle d’accumulateur de photons. La double hélice est relativement plastique, sa conformation peut changer. Les espaces creux peuvent s’ouvrir ou se refermer , laissant passer ou retenant les bio photons.

De nombreuses expériences ont été faites avec des graines de légumes ou ds légumes obtenus dans différentes conditions. Cultures conventionnelles avec engrais et divers traitements chimiques, cultures dites « biologiques » où tout traitement autre que biologique (compost, fumier) est exclu. Tous les résultats montrent que la quantité de lumière retenue est plus importante dans ces dernières conditions.

Les mêmes résultats s’observent avec des cellules animales. La rétention de lumière (l’appareil mesure la quantité de bio photons émise quand le système cellulaire est détruit) est appréciée sur des jaunes d’œufs provenant de poules élevées dans différentes conditions (figure 2). Or; constate que les poules élevées en liberté, pendant l’été, pondent des œufs où la rétention de lumière est la plus forte. L’intensité de la lumière solaire semble être un facteur décisif pour la rétention de lumière.

figure 2.

 

C‘est la première fois qu’un test quantitatif permet d’apprécier la qualité d’un produit. Bien entendu la sophistication de la technique ne permet pas d’en faire un outil qui puisse être mis à la disposition de ceux intéressés par la qualité. Il n’y a que quelques appareils disponibles aujourd’hui pour les spécialistes. Un jour viendra où cette technique pourra être corrélée avec d’autres techniques de détection de la qualité et leur servir de support. Mais, sur le plan fondamental, le résultat est d’un très grand intérêt. Cette lumière physique détectée au voisinage et dans certaines structures cellulaires des êtres vivants (ADN) constituerait selon certains chercheurs un bio plasma en relation très étroite avec l’énergie pranique que nous avons évoquée au début de ce texte.

6. Une autre vision du monde

Les travaux présentés ici s’inscrivent dans une toute autre perspective que celle avancée par la biologie contemporaine et ouvrent donc des voies de recherches enthousiasmantes.

La biologie moléculaire, la biochimie reposent sur des rapports de molécule à molécule mettant en jeu des interactions électromagnétiques. Un enzyme s’associe à son substrat pour donner le produit d’une réaction chimique, une hormone à son récepteur protéique, un anticorps à son antigène, etc. Aucun transfert d’information n’est postulé mettant en jeu des échanges de lumière cohérentes à distance comme c’est le cas des travaux que nous venons de décrire.

Pour Fritz Albert POPP et d’autres physiciens, la lumière solaire elle-même pourrait être porteuse de lumière cohérente à une certaine échelle. Pour trouver cette cohérence il faut descendre, à la surface de la terre, à des surfaces de l’ordre de 10-6 cm2 . C’est précisément l’ordre de grandeur de la surface des cellules. La surface des cellules a t’ elle été sélectionnée par la nature de façon à capter des signaux cohérents venant du soleil?

Ces auteurs vont plus loin.. La matière et son organisation minérale, biologique, ne serait que la projection de signaux cohérents venant du cosmos (on vient de découvrir la présence de lumière laser dans les espaces interstellaires). La matière serait l’empreinte non linéaire d’informations à laquelle contribuent le Tout et la terre. Elle est un système qui absorbe les impulsion électromagnétiques cohérentes, les stocke et les convertit en stabilité de structures et en fonctions physiologiques.

Si ces travaux se confirment, ce sera l’une des plus extraordinaires découvertes de la fin de ce 20e siècle.

Article de Roger Durand

Bibliographie :

1- Fritz Albert POPP :
 » biologie de la lumière, bases scientifiques du rayonnement ultra faible « , Marc Pietteur éd,.1989
2- Fritz Albert POPP :
 » L’émission bio photonique, un outil dans la compréhension de la qualité des aliments «  revue  » Science du vivant « ,N°5, 1994
3- Fritz Albert POPPQUIAO GU and KEHSUEM LI:
 » Biophoton emission: experimental background and theorical approaches « , Modern physics letters B, vol. 8, N° 21 & 22, pp. 1269-1296, 1994